Le calendrier 2020 des 5 missions nationales IAS est paru !

Afin de vous aider à planifier vos activités 2020 nous vous proposons le calendrier annuel de planification de l’activité des 5 missions nationales de surveillance et de prévention des infections associées aux soins.

Vous y trouverez une lecture chronologique par activité (évaluation, surveillance ou autre) et une approche complémentaire par mission (MATIS, PRIMO ; SPARES, SPIAIDI et SPICMI).

Pour chaque projet vous avez à disposition l’adresse mail à contacter pour toute information complémentaire.

Contre les virus de l’hiver, apprenons les gestes barrières

L’Assurance maladie, en association avec Santé Publique France, a lancé le 6 décembre sa nouvelle campagne de promotion des gestes barrières qui vient s’associer à celle sur la vaccination antigrippale.

Le communiqué de presse de l’Assurance maladie vient expliquer l’importance du sujet et de ces gestes barrières. Communique_de_presse_Gestes_Barrieres_Vdef-1

Un spot vidéo très dynamique et parlant vient soutenir cette campagne avec un format court (30 secondes) et un format « long » de 1 minute concoctés par la dynamique agence de communication « Les Présidents« .

A relayer le plus possible car de l’adhésion de la population à ces gestes simples, dépendra la maitrise du risque infectieux épidémique hivernal avec ses nombreux bénéfices, dont le moindre recours aux antibiotiques.

Alors découvrez le spot !

https://www.youtube.com/watch?v=KSa3qAl5-M4

Etat d’avancement de la mission Spicmi : programme 2020

SPICMI

Nous souhaitons vous faire part de l’état d’avancement de la mission nationale SPICMI (Surveillance et prévention du risque infectieux en chirurgie et médecine interventionnelle). Le programme qui nous a été confié couvre les 5 années à venir et l’engagement de chaque établissement au programme consistera, à terme, à participer aux différentes actions de surveillance et de prévention proposées.
Pour 2020, il vous sera proposé, dès janvier, un nouvel outil de surveillance et un premier outil d’évaluation des pratiques. Pour vous permettre d’entrer de manière progressive dans ce programme la 1ère année, vous aurez la possibilité de commencer par l’un ou l’autre de ces volets. 

  • Concernant le volet surveillance :

Le système ISO-RAISIN sera remplacé par une approche semi-automatisée. Les modalités pratiques feront l’objet d’un protocole mis à disposition courant janvier après validation finale du Comité scientifique « Spicmi » réuni en décembre 2019. Le principe de cette surveillance repose sur une extraction et une analyse des données issues du système d’information hospitalier (SIH).

En pratique, il s’agira, pour chaque établissement volontaire engagé dans la démarche, d’utiliser les sources de données informatisées disponibles localement (PMSI, logiciel de microbiologie, éventuel dossier patient informatisé/DPI…) pour repérer des ISO suspectes via des critères de suspicion. Les données issues du PMSI nécessiteront une collaboration de l’EOH avec le DIM. Les interventions prioritaires surveillées seront sélectionnées à partir d’une liste préétablie d’interventions décrites dans le protocole, dans la continuité d’ISO-Raisin.

Deux modalités de surveillance seront proposées, au choix :
une surveillance globale à l’échelon du service ou de la spécialité (« Unit based ») sans inclusion des facteurs de risque,
une surveillance « Patient » (« Patient based ») avec inclusion des facteurs de risque.

Votre base PMSI sera à consulter en juin 2020. Cette consultation permettra de repérer :
1-les patients ayant été soumis aux interventions ciblées,
2-les éventuelles reprises/réhospitalisations de ces patients dans les 30 jours ou 90 jours (chirurgie avec implants) suivant leur intervention.

Les données du PMSI devront ensuite être croisées avec d’autres données disponibles (exemple : prélèvements microbiologiques). Un outil sera mis à disposition des établissements pour les aider à l’identification des patients associés à une suspicion d’ISO. Les suspicions seront ensuite à confirmer avec les équipes médico-chirurgicales concernées.
Une importation des données sélectionnées après confirmation des ISO sera à effectuer sur une plateforme dédiée au mois de novembre 2020 (e-plateforme Spicmi).

  • Concernant le volet prévention :

Une enquête va être proposée début décembre aux EOH sur le thème de la préparation cutanée de l’opéré (PCO) et de la désinfection chirurgicale des mains (DCF). Elle a pour but de faire un point sur la prise en compte des recommandations actuelles (protocoles et mise en place des mesures dans les secteurs de chirurgie).
Un nouvel outil d’évaluation sera proposé à partir de janvier 2020 pour un recueil national au cours du 1er semestre. Il permettra, dans la continuité des modules optionnels d’ISO-RAISIN, d’évaluer concomitamment et dans une approche « parcours patient », la préparation cutanée de l’opéré et l’antibioprophylaxie via une observation des pratiques. Les données recueillies seront à saisir sur un outil informatique dédié au niveau de la e-plateforme.
Concernant l’inscription :
Elle sera possible au mois de janvier 2020 pour les établissements souhaitant s’engager dans le programme SPICMI.

  • Calendrier prévisionnel :
    – Janvier 2020 : Inscription au programme
    – Fin janvier-fin juin 2020 : Prévention : audit national PCO-ATBP (phase de recueil)
    – Juin 2020 : Surveillance : extraction à partir du PMSI
    – Juin-octobre 2020 : Surveillance : repérage des ISO suspectes et validation des ISO
    – Fin septembre 2020 : Prévention : limite de saisie des données de l’audit
    – Fin novembre 2020 : Surveillance : limite d’importation des données

Restant à votre disposition,
L’équipe projet Spicmi

Premiers résultats de l’audit de pratiques PULPE’FRICTION : les professionnels de santé partagent la réalité du terrain !

En milieu de soins, les professionnels limitent au quotidien la transmission des micro-organismes en se désinfectant les mains aux moments clés de la prise en charge de leurs patients. L’audit de pratiques Pulpe’friction créé en 2019 par MATIS (Mission d’Appui Transversal à la prévention des Infections associées aux Soins) permet d’évaluer les pratiques des professionnels en milieu de soins mais aussi d’en identifier les freins et éléments socio-psychologiques afin d’offrir aux équipes un plan d’action personnalisé pour orienter leurs choix d’actions. Pulpe’friction est l’outil officiel du 5 mai 2020, utilisable en permanence grâce à son application web gratuite, par les équipes des établissements de santé et médico-sociaux.

Au 20 septembre 2019, 302 établissements (282 établissements de santé et 20 établissements médico-sociaux) se sont lancés dans l’analyse par équipe des pratiques de prévention du risque infectieux, via l’audit Pulpe’friction » du RéPias ; 206 ont terminé de saisir leurs données (194 établissements de santé et 12 établissements médico-sociaux) et ces premiers résultats synthétiques sont désormais disponibles.

Au total, 7 754 professionnels de santé ont été interrogés dont 814 médicaux. Les résultats montrent une part de la désinfection par friction hydro-alcoolique dans l’hygiène des mains égale à 61% et des disparités d’observance de la friction selon les situations cliniques, l’étape de friction la mieux respectée étant celle avant la pose d’un dispositif invasif. Les trois principaux freins à la friction hydro-alcoolique déclarés sont la crainte de la nocivité du produit, le caractère inconfortable ou désagréable du produit et le fait de considérer ses gestes professionnels comme non à risque.

Egalement 2283 patients/résidents ont été interrogés, appartenant majoritairement à la tranche d’âge des 65-84 ans. S’ils sont 74% à répondre que les patients doivent contribuer à évaluer l’hygiène des mains des professionnels de santé, ils ne sont que 35% à déclarer avoir reçu une information dans le cadre de leur séjour, sur les moments où, en tant que patient, ils devraient faire une hygiène des mains.

Au final, une observance de l’hygiène des mains des professionnels ressentie comme satisfaisante pour les patients et une volonté de participer à cette évaluation ; une part trop faible de la friction dans l’hygiène des mains par les professionnels, associée à la notion de « nocivité des produits » comme frein principal à leur usage ; et un désir fort d’information des patients/résidents sur l’hygiène des mains très peu satisfait à ce jour.


A l’évidence un outil simple et riche en enseignement pour une équipe.

Préparation face au risque biologique : la France parmi les pays en avance !

En cette fin de mois d’octobre si nous parlions un peu de GHS. Rassurez-vous il ne s’agit pas encore de parler de la T2A et de ses Groupes homogènes de séjours, mais du bien plus novateur concept de « Global Health Security index », que l’on pourrait traduire par index de sécurité sanitaire mondiale, dont les premiers résultats viennent d’être publiés. Il s’agit ici de mesurer l’état de préparation des pays de la planète face au risque biologique ; question on ne peut plus d’actualité.

L’index GHS est un projet réalisé par la Nuclear Threat Initiative, le Johns Hopkins Center for Health Security et la Economist Intelligence Unit.

Au total 21 experts mondiaux ont conçu un questionnaire de 140 items, qui explore six dimensions à savoir : la prévention, la détection, la réponse, la santé, les normes et le risque. Avec un index de 68,2 sur 100, la France se classe à une très honorable onzième place parmi les 195 pays affichés dans un palmarès où l’on retrouve sur le podium : USA, Grande Bretagne et Pays-Bas. Chaque dimension du score comprend 5 à 7 indicateurs spécifiques qu’il est intéressant de regarder. Dans la dimension prévention, la France affiche un score de 100 pour la résistance antimicrobienne, qui la classe au premier rang mondial, et un score de 92,1 pour la vaccination qui l’amène au 101ème rang du palmarès.

Ce premier classement fait l’objet d’un rapport de 324 pages. Ce document fait le constat que la grande majorité des pays ne sont pas préparés aujourd’hui, pour faire face à une catastrophe biologique en particulier de nature infectieuse. Parmi les recommandations principales des auteurs, on trouve le fait que : « Les capacités de sécurité sanitaire dans chaque pays doivent être transparentes et régulièrement mesurées, et les résultats publiés au moins une fois tous les deux ans » mais aussi que « Les gouvernements et les organisations internationales devraient développer les capacités nécessaires pour faire face aux menaces d’une pandémie d’évolution rapide ».

A l’évidence un index et un sujet dont il faudra suivre avec attention les évolutions.

Vaccination des professionnels contre la grippe : on doit faire mieux !

Le lancement de la période vaccination antigrippale a été l’occasion d’une conférence de presse du Directeur Général de la Santé, le Professeur Jérôme Salomon, où ont été présentés en particulier les résultats d’une enquête nationale sur la couverture vaccinale des professionnels de santé contre cette pathologie. Cette étude a été menée par Santé Publique France qui a impliqué la mission MATIS dans ce projet.

La proportion de professionnels de santé vaccinés contre la grippe est voisine d’un tiers, tant en établissements de santé qu’en EHPAD, avec de grandes disparités selon les formations initiales. On constate toutefois, par rapport aux données antérieures, une amélioration en particulier chez les médecins et les sages-femmes, c’est encourageant mais encore insuffisant. En EHPAD c’est dans les Hauts de France que la couverture vaccinale est la meilleure et en établissements de santé, Auvergne Rhône-Alpes, Bretagne et Normandie se partagent se satisfecit. Les chiffres clés et le rapport complet sont disponibles sur le site de Santé Publique France.

Le média ’20 minutes’ propose sur son site une courte vidéo très pédagogique reprenant tous les points clés de l’étude, et en particulier les différentes pistes  proposées pour améliorer cette couverture.

Le dossier de presse du lancement de la campagne contient beaucoup d’éléments pédagogiques très utiles.

L’assurance maladie a de son côté lancé la campagne nationale grand public de vaccination contre la grippe avec en particulier une série de vidéos très percutantes autour du slogan « Cette année encore, la grippe va faire très mal »

Cette année chaque professionnel de santé doit contribuer à la réussite de la campagne de vaccination en France en informant et conseillant les personnes à risque ; l’exemplarité restant un excellent moyen de conviction.

e-Satis : un indicateur pour découvrir ou approfondir l’expérience patient

La publication par la HAS du nouveau guide méthodologique « Dispositif national de mesure de la satisfaction et de l’expérience des patients : e-Satis » est l’occasion de rappeler l’existence de cet indicateur et des travaux en cours sur l’expérience patient.

Présenté officiellement le 4 novembre 2010 par Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé à l’époque, l’indicateur de mesure de satisfaction des patients hospitalisés avait évidemment fait l’objet d’un développement depuis de nombreux mois, en particulier par les équipes du CCECQA.

La partie la plus complexe a été d’obtenir un échantillon représentatif de patients et en particulier la possibilité de recueillir en respectant les exigences réglementaires les adresses e-mail  des patients pour que le questionnaire leur soit systématiquement envoyé au décours de leur hospitalisation. Pour les séjours MCO de plus de 48 heures c’est un indicateur validé et désormais recueilli en routine avec déjà trois années d’affichage public de la performance avec 6 dimensions mesurées qui restent assez stables dans le temps. Depuis 2018, il est complété par la mesure de la satisfaction et de l’expérience des patients hospitalisés pour une chirurgie ambulatoire. La première année d’affichage montre des résultats très encourageants avec parmi les 5 dimensions explorées ici un score avant hospitalisation qui dépasse les 80 sur 100 mais à l’opposé un score de sortie et de retour à domicile encore à 68 sur 100. Des développements sont prévus pour d’autres secteurs (SSR et HAD en 2019, santé mentale en 2020).

Chacun peut retrouver les données par établissement sur le site Scope Santé de la HAS.

Les réflexions et les attentes autour de « l’expérience patient » vont désormais bien au-delà et il faut en avoir conscience. Pour illustrer cela vous pouvez visionner l’interview faite par l’équipe Répias lors de rendez-vous d’Arcachon 2019 organisé par le CPIAS NA et le CCECQA. Alain-Michel Ceretti, Président du Lien et past Président de France Assos Santé, nous donne sans détour son point de vue.

Les usagers français sont donc très attentifs aux travaux internationaux autour de ce sujet avec en particulier ceux menés par l’organisation ICHOM et ceux de l’OCDE dans le cadre d’un projet élégamment nommé PARIS. L’objectif est de mesurer via les patients deux types d’indicateurs à savoir des PREMS (Patient-Reported Experience Measures) et des PROMS (Patient-Reported Outcome Measures). Les PREMS, dont e-SATIS fait partie, s’intéressent à l’expérience du patient et à son vécu de prise en charge alors que les PROMS se centrent sur les résultats de la prise en charge basés sur les performances attendues de l’opération (capacité à lire le journal après une chirurgie oculaire ou encore à marcher sur un terrain instable après chirurgie prothétique du membre inférieur…). La base non négociable reste que la mesure est effectuée par le patient lui-même.

Evidemment, en France, la HAS suit et accompagne ce mouvement avec attention et pour ceux qui souhaitent se spécialiser sur la question vous pouvez accéder aux présentations de l’excellent séminaire qu’elle a organisé en 2018 sur le sujet. Si vous n’avez que trois minutes alors revenez avec nous vers Arcachon pour entendre l’interview de Laetitia May, cheffe du service évaluation et outils pour la qualité et la sécurité des soins. On y parle aussi IAS ainsi que de notre ICSHA préféré.

 

 

Vous savez désormais (presque) tout de l’expérience patient et à vous donc de contribuer à inventer les futurs indicateurs en lien avec le risque infectieux et sa prise en charge.

PRIMO : Où en sommes-nous sur la ville et en établissements médico-sociaux ?

La mission PRIMO s’étoffe ! Tout d’abord l’arrivée de nouvelles recrues d’ici la fin de l’année 2019. Les Dr Karine Blanckaert (infections associées aux soins), et Colin Deschanvres (appui au bon usage des antibiotiques) vont venir compléter une équipe déjà solide. Nous espérons également l’arrivée rapide d’un microbiologiste pour la surveillance de la résistance.

Concernant la surveillance de la résistance aux antibiotiques en EHPAD et en ville, le réseau historique MedQual-Ville s’étend avec près de 1000 laboratoires de biologie médicale participants. Environ 450 000 antibiogrammes d’Enterobactéries et 26 000 de Staphylococcus aureus isolées de prélèvements cliniques sont collectés chaque année.  A titre d’exemple dans les prélèvements urinaires, les données collectées en 2018 montrent des taux d’E.coli productrices de béta-lactamase à spectre étendu (BLSE) de 2,8 % en ville et 7,7% en EHPAD non adossés à un Etablissement de Santé. L’une des principales évolutions récentes de la surveillance repose sur son extension par un partenariat avec les réseaux de surveillance Oscar en Bourgogne-Franche Compté et Normantibio en Normandie. Les deux enjeux majeurs de cette surveillance sont la représentativité territoriale du réseau, avec une couverture exhaustive du territoire Français, ainsi que l’évolution de la plateforme internet  actuelle, en y facilitant son accès.

La prévention de la résistance aux antibiotiques se décline sous l’aspect prévention de la diffusion et de l’émergence. Avec 441 EMS inclus en France début 2019, l’audit « gestion des excreta » créé par le Grephh a été un franc succès. Les résultats qui seront communiqués à la fin de l’année, montrent que de gros efforts sont à entreprendre dans le domaine, en particulier en termes d’utilisation des lave-bassins et douchettes. La consommation des produits hydro-alcooliques (PHA) a également fait l’objet d’une enquête inter-régionale. De Mars à Juin 2019, six régions ont collectés les volumes de PHA de 1228 EHPAD. En 2018, les données correspondaient à 1,49 friction réalisée par jour pour un résident donné. Près d’un tiers des établissements consommaient l’équivalent de moins d’une friction par résident et par jour. Des actions d’observance d’hygiène des mains sont donc plus que jamais nécessaires. Cette enquête sera proposée en 2020 à l’ensemble des régions avec pour objectif de couvrir le territoire national.

La prévention des infections associées aux soins (IAS) est un axe majeur de la mission. Mais le champ est vaste et les orientations multiples. L’analyse épidémiologique des IAS en ville constitue un préalable essentiel au programme de prévention. Elle sera menée par Santé Publique France en collaboration avec la mission PRIMO. À court terme, l’équipe PRIMO a fait le choix de prioriser les actions vers les soins infirmiers libéraux. Trois thématiques sont actuellement abordées. Tout d’abord, la prévention des accidents d’exposition au sang avec un support décrivant la conduite à tenir et orientant vers les centres de prise en charge les plus proches, et ce de façon digitalisée. La gestion des déchets d’activité de soins, apparaissant complexe dans la pratique quotidienne, fera l’objet d’aides et orientations pour un meilleur tri et une meilleure gestion. Enfin, des outils, protocoles et tutoriaux sous format court et didactiques aborderont les soins de dispositifs invasifs (veineux, urinaires…). Toutes ces actions auront pour support un site internet dédié au risque infectieux dans le secteur médico-social et les soins de ville, qui est actuellement en cours de construction.

Les actions dans le secteur médico-social et les soins de ville demandent une cinétique différente de celle des établissements sanitaires. Les enjeux n’en demeurent pas moins importants avec des marges de progression manifestes, nécessitant une approche pluridisciplinaire au long cours.

En résumé, les objectifs 2020 :

  1. Ouverture d’un site internet PRIMO dédié au secteur médico-social et aux soins de ville
  2. Extension du réseau de laboratoire de biologie médicale pour la surveillance de la résistance aux antibiotiques en EHPAD et en ville
  3. Extension de la surveillance des consommations de SHA en EMS
  4. Campagne de sensibilisation à l’Hygiène des Mains en EMS
  5. Epidémiologie des IAS en ville
  6. Appui à la prévention des IAS en soins infirmiers libéraux :
    • Prévention des accidents d’exposition au sang
    • Gestion des déchets d’activité de soins
    • Soins de dispositifs invasifs

SPIADI – 1ère Journée Nationale à Tours le 15 octobre 2019

SPIADI

La SPIADI en 2019, c’est tout d’abord la surveillance nationale des infections associées aux cathéters.

Depuis janvier 2019, les professionnels de 1001 établissements de santé ont documenté les infections puis clôturé l’enquête.
Les enseignements issus de l’analyse des données seront présentés le 15 octobre 2019 lors de la 1ère journée nationale de la mission SPIADI à Tours.

Cette journée du 15 octobre sera une caisse de résonnance d’envergure pour les messages-clé de prévention.

Une place importante sera donnée à la formation avec 4 conférences données par des experts reconnus :

  •  Les enjeux (éthiques et financiers) de la prévention des infections (Dr Walter ZINGG),
  • Les bonnes pratiques en matière de diagnostic (Dr B. LAMY, Nice),
  • Les recommandations actuelles pour la prévention (Pr D. LEPELLETIER, Nantes), et
  • La présentation de cathéters de nouvelle génération (M. C. DUPONT, Paris).

La deuxième partie de la journée sera consacrée au partage d’expériences de terrain, sous forme de 9 communications orales.

Tous les professionnels de santé en lien avec la maîtrise du risque infectieux lié aux dispositifs invasifs sont concernés : infirmières, praticiens, biologistes, … , hygiénistes ou non.

Venez nombreux !

Toute l’équipe de la SPIADI aura le plaisir de vous accueillir et d’échanger avec vous !

Pour en savoir + sur SPIADI