Nouvelle alerte au Coronavirus

Suivez désormais l’alerte Coronavirus via la nouvelle page dédiée de notre site.

L’année 2020 démarre avec une alerte internationale avec un nouveau Coronavirus qui vient d’être identifié et appelé China 2019-nCoV par l’OMS. Fin 2019, sont apparus des cas de pneumopathies à Wuhan en Chine qui ont alerté les autorités sanitaires du pays et permis une réaction rapide. Au 14 janvier 2020, 41 cas ont été identifiés et 687 contacts sont suivis. Six patients étaient dans un état grave encore mais aucun décès n’a été constaté. L’origine est inconnue à ce jour, mais probablement animale avec une transmission à l’homme mais pas de transmission interhumaine identifiée d’emblée comme pour les deux épidémies précédentes à Coronavirus qu’ont été le SRAS en 2002 et le MERS CoV. Un premier cas importé a été identifié le 13 janvier 2020 en Thaïlande grâce à la procédure de détection des voyageurs fébriles à son aéroport d’arrivée à Bangkok. A ce stade l’OMS ne préconisait aucune restriction internationale en lien avec cet épisode en particulier pour les voyages.

Au soir du 20 janvier 2020 l’épidémie a pris un tournant nouveau et inquiétant avec l’annonce de la contamination de 15 professionnels de santé, possiblement lié à un seul patient source. La transmission interhumaine est donc désormais avérée à ce stade via des contacts rapprochés en milieu de soins et familial. Avec la célébration prochaine du nouvel an chinois et une diffusion du virus qui a atteint Pékin et se rapproche de Hong-Kong les clignotants sont donc au rouge. Le mercredi 22 janvier 2020 la ville de Wuhan a annoncé la fermeture temporaire des transports publics. Si les experts de l’OMS estiment que ces mesures sont appropriées pour contrôler rapidement l’épidémie, ils ont estimé, lors de leur réunion de crise  du 22 janvier, que les éléments ne sont pas encore suffisants pour proposer au Directeur général de l’OMS le passage au stade de l’urgence de santé publique de portée internationale.

Le bilan de l’épidémie est actualisé très régulièrement sur la page des CDC. La page Wikipédia en français assure aussi un suivi statistique pertinent de l’épisode. parmi les 17 décès recensés par les autorité chinoises au 23 janvier 2020, la plupart avait des pathologies sous-jacentes sévères (diabète, cirrhose, maladie coronarienne, BPCO…).

La Ministre de la Santé et le Directeur Général de la Santé ont tenu une conférence de presse sur le sujet le mardi 21 janvier 2020 au soir. Son contenu texte et vidéo est accessible via FranceTV. Un ensemble d’information est disponible sur la page Coronavirus du Ministère des Solidarités et de la Santé.

Au soir du vendredi 24 janvier 2020, la Ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé l’identification en France des deux premiers cas confirmés sur notre territoire, l’un à Bordeaux et l’autre à Paris. Après l’annonce du troisième cas importé en France le samedi 25 janvier 2020, le gouvernement français a mis en place une page d’information sur le nouveau Coronavirus pour le grand public.

Le mardi 29 janvier 2020, le Japon et l’Allemagne sont les deux premiers pays à identifier un cas secondaire autochtone acquis sur leur sol au contact d’une personne infectée en Chine.

En France une procédure de signalement et de gestion des cas est mise en place et tous les éléments sont disponibles, et mis à jour chaque fois que nécessaire sur le site de Santé Publique France.

En milieu de soins, comme pour tout virus respiratoire émergeant, les précautions contact et air sont à appliquer à ce stade pour les patients suspects. Le COREB met à disposition une page spécifique sur l’alerte avec sa  dernière procédure de prise en charge des patients de ce type travaillée avec la SF2H.

Voir la fiche COREB spécifique pour les soignants de première ligne diffusée le 22 janvier 2020.

La SF2H, en lien avec le COREB et la SPILF, a émis un avis sur les mesures de prévention du risque infectieux le 29 janvier 2020.

Pour la population générale, on ne peut que rappeler l’importance des gestes barrières et de l’hygiène respiratoire.

Suivre les informations OMS (En)

Suivre les informations ECDC (En)

Suivre les informations de Santé Canada (Fr)

Suivre l’actualité via le compte twitter Outbreak Observatory. 

5 Mai 2020, journée mondiale de l’hygiène des mains : participez à la campagne

Participer à la campagne

Pour la journée du 5 mai 2020 le Ministère de la Santé, Santé Publique France et la mission nationale d’appui transversal pour la prévention des infections associées aux soins (MATIS) proposent une campagne intitulée : « Les professionnels de santé s’engagent pour leurs patients et la prévention des infections associées aux soins ». 

Une mobilisation mondiale

Le 5 mai 2020, c’est l’occasion d’une mobilisation mondiale!

Pour en savoir plus sur les différentes campagnes, et les outils mis à disposition à cette occasion, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée . 

Sur les réseaux sociaux

N’hésitez pas à nous faire part de vos actions et initiatives au cours de cette semaine sur les réseaux sociaux avec le hashtag officiel de la mission :

#5Mai2020 

Le calendrier 2020 des 5 missions nationales IAS est paru !

Afin de vous aider à planifier vos activités 2020 nous vous proposons le calendrier annuel de planification de l’activité des 5 missions nationales de surveillance et de prévention des infections associées aux soins.

Vous y trouverez une lecture chronologique par activité (évaluation, surveillance ou autre) et une approche complémentaire par mission (MATIS, PRIMO ; SPARES, SPIAIDI et SPICMI).

Pour chaque projet vous avez à disposition l’adresse mail à contacter pour toute information complémentaire.

Contre les virus de l’hiver, apprenons les gestes barrières

L’Assurance maladie, en association avec Santé Publique France, a lancé le 6 décembre sa nouvelle campagne de promotion des gestes barrières qui vient s’associer à celle sur la vaccination antigrippale.

Le communiqué de presse de l’Assurance maladie vient expliquer l’importance du sujet et de ces gestes barrières. Communique_de_presse_Gestes_Barrieres_Vdef-1

Un spot vidéo très dynamique et parlant vient soutenir cette campagne avec un format court (30 secondes) et un format « long » de 1 minute concoctés par la dynamique agence de communication “Les Présidents“.

A relayer le plus possible car de l’adhésion de la population à ces gestes simples, dépendra la maitrise du risque infectieux épidémique hivernal avec ses nombreux bénéfices, dont le moindre recours aux antibiotiques.

Alors découvrez le spot !

https://www.youtube.com/watch?v=KSa3qAl5-M4

Etat d’avancement de la mission Spicmi : programme 2020

SPICMI

Nous souhaitons vous faire part de l’état d’avancement de la mission nationale SPICMI (Surveillance et prévention du risque infectieux en chirurgie et médecine interventionnelle). Le programme qui nous a été confié couvre les 5 années à venir et l’engagement de chaque établissement au programme consistera, à terme, à participer aux différentes actions de surveillance et de prévention proposées.
Pour 2020, il vous sera proposé, dès janvier, un nouvel outil de surveillance et un premier outil d’évaluation des pratiques. Pour vous permettre d’entrer de manière progressive dans ce programme la 1ère année, vous aurez la possibilité de commencer par l’un ou l’autre de ces volets. 

  • Concernant le volet surveillance :

Le système ISO-RAISIN sera remplacé par une approche semi-automatisée. Les modalités pratiques feront l’objet d’un protocole mis à disposition courant janvier après validation finale du Comité scientifique « Spicmi » réuni en décembre 2019. Le principe de cette surveillance repose sur une extraction et une analyse des données issues du système d’information hospitalier (SIH).

En pratique, il s’agira, pour chaque établissement volontaire engagé dans la démarche, d’utiliser les sources de données informatisées disponibles localement (PMSI, logiciel de microbiologie, éventuel dossier patient informatisé/DPI…) pour repérer des ISO suspectes via des critères de suspicion. Les données issues du PMSI nécessiteront une collaboration de l’EOH avec le DIM. Les interventions prioritaires surveillées seront sélectionnées à partir d’une liste préétablie d’interventions décrites dans le protocole, dans la continuité d’ISO-Raisin.

Deux modalités de surveillance seront proposées, au choix :
une surveillance globale à l’échelon du service ou de la spécialité (« Unit based ») sans inclusion des facteurs de risque,
une surveillance « Patient » (« Patient based ») avec inclusion des facteurs de risque.

Votre base PMSI sera à consulter en juin 2020. Cette consultation permettra de repérer :
1-les patients ayant été soumis aux interventions ciblées,
2-les éventuelles reprises/réhospitalisations de ces patients dans les 30 jours ou 90 jours (chirurgie avec implants) suivant leur intervention.

Les données du PMSI devront ensuite être croisées avec d’autres données disponibles (exemple : prélèvements microbiologiques). Un outil sera mis à disposition des établissements pour les aider à l’identification des patients associés à une suspicion d’ISO. Les suspicions seront ensuite à confirmer avec les équipes médico-chirurgicales concernées.
Une importation des données sélectionnées après confirmation des ISO sera à effectuer sur une plateforme dédiée au mois de novembre 2020 (e-plateforme Spicmi).

  • Concernant le volet prévention :

Une enquête va être proposée début décembre aux EOH sur le thème de la préparation cutanée de l’opéré (PCO) et de la désinfection chirurgicale des mains (DCF). Elle a pour but de faire un point sur la prise en compte des recommandations actuelles (protocoles et mise en place des mesures dans les secteurs de chirurgie).
Un nouvel outil d’évaluation sera proposé à partir de janvier 2020 pour un recueil national au cours du 1er semestre. Il permettra, dans la continuité des modules optionnels d’ISO-RAISIN, d’évaluer concomitamment et dans une approche « parcours patient », la préparation cutanée de l’opéré et l’antibioprophylaxie via une observation des pratiques. Les données recueillies seront à saisir sur un outil informatique dédié au niveau de la e-plateforme.
Concernant l’inscription :
Elle sera possible au mois de janvier 2020 pour les établissements souhaitant s’engager dans le programme SPICMI.

  • Calendrier prévisionnel :
    – Janvier 2020 : Inscription au programme
    – Fin janvier-fin juin 2020 : Prévention : audit national PCO-ATBP (phase de recueil)
    – Juin 2020 : Surveillance : extraction à partir du PMSI
    – Juin-octobre 2020 : Surveillance : repérage des ISO suspectes et validation des ISO
    – Fin septembre 2020 : Prévention : limite de saisie des données de l’audit
    – Fin novembre 2020 : Surveillance : limite d’importation des données

Restant à votre disposition,
L’équipe projet Spicmi

Premiers résultats de l’audit de pratiques PULPE’FRICTION : les professionnels de santé partagent la réalité du terrain !

En milieu de soins, les professionnels limitent au quotidien la transmission des micro-organismes en se désinfectant les mains aux moments clés de la prise en charge de leurs patients. L’audit de pratiques Pulpe’friction créé en 2019 par MATIS (Mission d’Appui Transversal à la prévention des Infections associées aux Soins) permet d’évaluer les pratiques des professionnels en milieu de soins mais aussi d’en identifier les freins et éléments socio-psychologiques afin d’offrir aux équipes un plan d’action personnalisé pour orienter leurs choix d’actions. Pulpe’friction est l’outil officiel du 5 mai 2020, utilisable en permanence grâce à son application web gratuite, par les équipes des établissements de santé et médico-sociaux.

Au 20 septembre 2019, 302 établissements (282 établissements de santé et 20 établissements médico-sociaux) se sont lancés dans l’analyse par équipe des pratiques de prévention du risque infectieux, via l’audit Pulpe’friction » du RéPias ; 206 ont terminé de saisir leurs données (194 établissements de santé et 12 établissements médico-sociaux) et ces premiers résultats synthétiques sont désormais disponibles.

Au total, 7 754 professionnels de santé ont été interrogés dont 814 médicaux. Les résultats montrent une part de la désinfection par friction hydro-alcoolique dans l’hygiène des mains égale à 61% et des disparités d’observance de la friction selon les situations cliniques, l’étape de friction la mieux respectée étant celle avant la pose d’un dispositif invasif. Les trois principaux freins à la friction hydro-alcoolique déclarés sont la crainte de la nocivité du produit, le caractère inconfortable ou désagréable du produit et le fait de considérer ses gestes professionnels comme non à risque.

Egalement 2283 patients/résidents ont été interrogés, appartenant majoritairement à la tranche d’âge des 65-84 ans. S’ils sont 74% à répondre que les patients doivent contribuer à évaluer l’hygiène des mains des professionnels de santé, ils ne sont que 35% à déclarer avoir reçu une information dans le cadre de leur séjour, sur les moments où, en tant que patient, ils devraient faire une hygiène des mains.

Au final, une observance de l’hygiène des mains des professionnels ressentie comme satisfaisante pour les patients et une volonté de participer à cette évaluation ; une part trop faible de la friction dans l’hygiène des mains par les professionnels, associée à la notion de « nocivité des produits » comme frein principal à leur usage ; et un désir fort d’information des patients/résidents sur l’hygiène des mains très peu satisfait à ce jour.


A l’évidence un outil simple et riche en enseignement pour une équipe.

Préparation face au risque biologique : la France parmi les pays en avance !

En cette fin de mois d’octobre si nous parlions un peu de GHS. Rassurez-vous il ne s’agit pas encore de parler de la T2A et de ses Groupes homogènes de séjours, mais du bien plus novateur concept de « Global Health Security index », que l’on pourrait traduire par index de sécurité sanitaire mondiale, dont les premiers résultats viennent d’être publiés. Il s’agit ici de mesurer l’état de préparation des pays de la planète face au risque biologique ; question on ne peut plus d’actualité.

L’index GHS est un projet réalisé par la Nuclear Threat Initiative, le Johns Hopkins Center for Health Security et la Economist Intelligence Unit.

Au total 21 experts mondiaux ont conçu un questionnaire de 140 items, qui explore six dimensions à savoir : la prévention, la détection, la réponse, la santé, les normes et le risque. Avec un index de 68,2 sur 100, la France se classe à une très honorable onzième place parmi les 195 pays affichés dans un palmarès où l’on retrouve sur le podium : USA, Grande Bretagne et Pays-Bas. Chaque dimension du score comprend 5 à 7 indicateurs spécifiques qu’il est intéressant de regarder. Dans la dimension prévention, la France affiche un score de 100 pour la résistance antimicrobienne, qui la classe au premier rang mondial, et un score de 92,1 pour la vaccination qui l’amène au 101ème rang du palmarès.

Ce premier classement fait l’objet d’un rapport de 324 pages. Ce document fait le constat que la grande majorité des pays ne sont pas préparés aujourd’hui, pour faire face à une catastrophe biologique en particulier de nature infectieuse. Parmi les recommandations principales des auteurs, on trouve le fait que : « Les capacités de sécurité sanitaire dans chaque pays doivent être transparentes et régulièrement mesurées, et les résultats publiés au moins une fois tous les deux ans » mais aussi que « Les gouvernements et les organisations internationales devraient développer les capacités nécessaires pour faire face aux menaces d’une pandémie d’évolution rapide ».

A l’évidence un index et un sujet dont il faudra suivre avec attention les évolutions.

Vaccination des professionnels contre la grippe : on doit faire mieux !

Le lancement de la période vaccination antigrippale a été l’occasion d’une conférence de presse du Directeur Général de la Santé, le Professeur Jérôme Salomon, où ont été présentés en particulier les résultats d’une enquête nationale sur la couverture vaccinale des professionnels de santé contre cette pathologie. Cette étude a été menée par Santé Publique France qui a impliqué la mission MATIS dans ce projet.

La proportion de professionnels de santé vaccinés contre la grippe est voisine d’un tiers, tant en établissements de santé qu’en EHPAD, avec de grandes disparités selon les formations initiales. On constate toutefois, par rapport aux données antérieures, une amélioration en particulier chez les médecins et les sages-femmes, c’est encourageant mais encore insuffisant. En EHPAD c’est dans les Hauts de France que la couverture vaccinale est la meilleure et en établissements de santé, Auvergne Rhône-Alpes, Bretagne et Normandie se partagent se satisfecit. Les chiffres clés et le rapport complet sont disponibles sur le site de Santé Publique France.

Le média ’20 minutes’ propose sur son site une courte vidéo très pédagogique reprenant tous les points clés de l’étude, et en particulier les différentes pistes  proposées pour améliorer cette couverture.

Le dossier de presse du lancement de la campagne contient beaucoup d’éléments pédagogiques très utiles.

L’assurance maladie a de son côté lancé la campagne nationale grand public de vaccination contre la grippe avec en particulier une série de vidéos très percutantes autour du slogan « Cette année encore, la grippe va faire très mal »

Cette année chaque professionnel de santé doit contribuer à la réussite de la campagne de vaccination en France en informant et conseillant les personnes à risque ; l’exemplarité restant un excellent moyen de conviction.

e-Satis : un indicateur pour découvrir ou approfondir l’expérience patient

La publication par la HAS du nouveau guide méthodologique « Dispositif national de mesure de la satisfaction et de l’expérience des patients : e-Satis » est l’occasion de rappeler l’existence de cet indicateur et des travaux en cours sur l’expérience patient.

Présenté officiellement le 4 novembre 2010 par Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé à l’époque, l’indicateur de mesure de satisfaction des patients hospitalisés avait évidemment fait l’objet d’un développement depuis de nombreux mois, en particulier par les équipes du CCECQA.

La partie la plus complexe a été d’obtenir un échantillon représentatif de patients et en particulier la possibilité de recueillir en respectant les exigences réglementaires les adresses e-mail  des patients pour que le questionnaire leur soit systématiquement envoyé au décours de leur hospitalisation. Pour les séjours MCO de plus de 48 heures c’est un indicateur validé et désormais recueilli en routine avec déjà trois années d’affichage public de la performance avec 6 dimensions mesurées qui restent assez stables dans le temps. Depuis 2018, il est complété par la mesure de la satisfaction et de l’expérience des patients hospitalisés pour une chirurgie ambulatoire. La première année d’affichage montre des résultats très encourageants avec parmi les 5 dimensions explorées ici un score avant hospitalisation qui dépasse les 80 sur 100 mais à l’opposé un score de sortie et de retour à domicile encore à 68 sur 100. Des développements sont prévus pour d’autres secteurs (SSR et HAD en 2019, santé mentale en 2020).

Chacun peut retrouver les données par établissement sur le site Scope Santé de la HAS.

Les réflexions et les attentes autour de « l’expérience patient » vont désormais bien au-delà et il faut en avoir conscience. Pour illustrer cela vous pouvez visionner l’interview faite par l’équipe Répias lors de rendez-vous d’Arcachon 2019 organisé par le CPIAS NA et le CCECQA. Alain-Michel Ceretti, Président du Lien et past Président de France Assos Santé, nous donne sans détour son point de vue.

Les usagers français sont donc très attentifs aux travaux internationaux autour de ce sujet avec en particulier ceux menés par l’organisation ICHOM et ceux de l’OCDE dans le cadre d’un projet élégamment nommé PARIS. L’objectif est de mesurer via les patients deux types d’indicateurs à savoir des PREMS (Patient-Reported Experience Measures) et des PROMS (Patient-Reported Outcome Measures). Les PREMS, dont e-SATIS fait partie, s’intéressent à l’expérience du patient et à son vécu de prise en charge alors que les PROMS se centrent sur les résultats de la prise en charge basés sur les performances attendues de l’opération (capacité à lire le journal après une chirurgie oculaire ou encore à marcher sur un terrain instable après chirurgie prothétique du membre inférieur…). La base non négociable reste que la mesure est effectuée par le patient lui-même.

Evidemment, en France, la HAS suit et accompagne ce mouvement avec attention et pour ceux qui souhaitent se spécialiser sur la question vous pouvez accéder aux présentations de l’excellent séminaire qu’elle a organisé en 2018 sur le sujet. Si vous n’avez que trois minutes alors revenez avec nous vers Arcachon pour entendre l’interview de Laetitia May, cheffe du service évaluation et outils pour la qualité et la sécurité des soins. On y parle aussi IAS ainsi que de notre ICSHA préféré.

 

 

Vous savez désormais (presque) tout de l’expérience patient et à vous donc de contribuer à inventer les futurs indicateurs en lien avec le risque infectieux et sa prise en charge.