PRIMO 2020 : Accidents d’exposition au sang en activité libérale (AES)

La mission de Surveillance et prévention des Infections Associées aux Soins, en soins de ville et secteur médico-social (mission PRIMO) a été attribuée par Santé Publique France aux CPIAS Pays de Loire et CPIAS Grand Est en 2018.

La prévention des Accidents d’Exposition au Sang et aux liquides biologiques (AES) est une priorité pour les professionnels de santé exerçant en ville. L’instruction Interministérielle du 25 février 2019 relative aux recommandations de prise en charge des AES survenant dans un environnement professionnel incite à préciser les dispositifs et les modalités de prise en charge et d’accès au traitement post-exposition que ce soit dans les établissements de santé ou dans les Centres Gratuit d’information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD). 

Les AES ont fait l’objet d’un rapport à l’Assemblée Nationale publié en décembre 2019 : “Pour une meilleure protection des soignants face aux accidents avec exposition au sang“. Nous y retrouvons les contributions de Maryse Guillaume, infirmière diplômée d’état libéral (IDEL), Marie Gabrielle Leroy, infirmière hygiéniste, Dr Pierre Parneix et le Pr Christian Rabaud. 

Le support d'information

Le CPIAS Pays de Loire, responsable de la mission PRIMO, a développé un support d’information fournissant aux professionnels, quel que soit leur lieu de travail, la conduite à tenir face à un AES, les principaux éléments de prévention et la possibilité de trouver les coordonnées d’un référent de proximité pour une prise en charge optimale. Le support contient la conduite à tenir immédiate face à un AES (recto du flyer) et un rappel sur le port des équipements de protection (verso).

Cette affichette est à destination des professionnels de terrain exposés au risque d’AES : IDE libéraux, Chirurgiens-dentistes, médecins généralistes, laboratoires de biologie médicale… Elle est vouée à rester à portée de main des professionnels dans leur pratique au quotidien. Cette fiche a fait l’objet d’une relecture par différents acteurs du domaine (Geres, CPias, URPS, groupe ville du Ministère…).

Vous pouvez donc dès à présent diffuser cette affiche via vos canaux de communication habituels, le CPias de votre région a été contacté afin d’ajouter un QR code au document qui permet de fournir la liste des personnes et des services à contacter et qui peuvent prendre en charge les AES en région. N’hésitez pas à contacter votre Cpias en région à ce sujet.

Contacter l'équipe

Pour toute question relative à ce document, vous pouvez contacter l’équipe PRIMO via ce formulaire. 

En 2020, j’intègre mon équipe d’hygiène dans le ROR !

Le ROR est le Répertoire Opérationnel des Ressources. Ce répertoire national piloté par la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) est le référentiel régional de description des ressources sanitaires, médico-sociales et sociales.

Le ROR est géré de manière décentralisée en région : chaque région dispose d’un logiciel ROR qui peut néanmoins interagir avec les logiciels ROR des autres régions.

Tous les établissements de santé ont accès au ROR et y répertorient déjà leur organisation, leurs services, leurs activités et leurs fonctions clés, en assurant la mise à jour de ces données.

L’essor des bactéries et virus émergents sur le territoire rend incontournable la présence dans ce répertoire des acteurs clés de prévention des infections associées aux soins et de la résistance aux antibiotiques.

Une équipe opérationnelle d’hygiène répertoriée a accès au ROR, peut le consulter et accéder aux coordonnées des autres équipes d’hygiène du territoire de façon sécurisée.

Vous appartenez à une équipe opérationnelle d’hygiène en établissements de santé ? Il est temps d’apparaître dans le ROR !

  • Créez votre adresse mail générique pour votre équipe si vous n’en avez pas déjà une (cf votre service informatique).
  • Contactez votre direction pour connaître le référent ROR de votre établissement qui pourra vous intégrer dans le répertoire national.
  • Veillez à ce que votre unité soit nommée dans le ROR selon la nomenclature ASIP du 5 juillet 2019. 
  • Utilisez le ROR ! Pour trouver le site de votre ROR et pour que le ROR n’ait plus de secret pour vous, consulter la méthodologie disponible sur la page du ROR. 

Découvrez le Répertoire Opérationnel des Ressources

N’hésitez pas à poser vos questions et partager vos expériences sur le forum du RéPias !

SPICMI – Surveillance et Prévention des ISO – Mise à jour du programme 2020

SPICMI

Le programme SPICMI concerne les EOH des établissements français pratiquant la chirurgie. 

CONCERNANT LA PARTIE « SURVEILLANCE »

Le protocole sera mis à votre disposition dès le 18 février. Le principe de cette surveillance repose sur une extraction et une analyse des données issues du système d’information hospitalier (SIH). Dans le protocole vous y trouverez l’ensemble des variables à récupérer à partir de votre SIH local ainsi que le format demandé pour l’importation.

Extraction des données à partir du SIH local : à partir du 1er juin 2020 (chirurgies sans implant) ou à partir du 1er août 2020 (chirurgies avec implant).

Importation des données sur la plateforme Spicmi : entre le 1er novembre et le 30 novembre 2020.

Afin de préparer l’extraction des données, nous vous recommandons de prendre contact le plus tôt possible avec votre département d’information médicale et le médecin DIM responsable (et autres acteurs comme informaticien ou technicien d’information médicale). Il vous sera important de connaitre la capacité d’extraction des données de votre établissement et l’interopérabilité de vos différents logiciels (capacité de croisement des bases de données).

*** Points clefs du protocole ***

La période de surveillance comprend : (A) la période de réalisation des actes chirurgicaux à surveiller et (B) le délai nécessaire à la détection des ISO.
(A) La période d’inclusion des actes chirurgicaux  est de 3 mois minimum et doit commencer avec les actes réalisés à partir  du 1er janvier 2020. Les données de surveillance seront à collecter à partir de vos données informatisées (PMSI, Laboratoire microbiologie, DPI, …). Le minimum requis pour participer à la surveillance nationale 2020 est d’avoir les données de microbiologie informatisées avec une possibilité d’extraction et de pouvoir les croiser avec les données issues du PSMI.
(B) Méthodologie proposée pour la détection des suspicions ISO : La détection des suspicions d’ISO est définie à partir de deux critères principaux retrouvés dans les 30 jours suivant la chirurgie surveillée ou 90 jours (dans le cadre de chirurgie avec prothèse ou implant) : (1) une reprise chirurgicale non-programmée ou en urgence,  (2)  un ou plusieurs prélèvements microbiologiques positifs au site opératoire.

La combinaison de ces critères permet de définir trois niveaux de suspicion d’ISO :
    o 1er niveau = Aucun critère : Aucune suspicion d’ISO. Aucune action n’est attendue par l’EOH.
    o 2ème niveau = Un seul  critère : Suspicion d’ISO Moyenne. Un retour au dossier sera nécessaire par l’EOH afin de rechercher des informations supplémentaires pour étayer la présence d’une ISO ou non (ex : signes cliniques, prescription ATB, …). Validation de l’ISO par le chirurgien ou le médecin en charge de la surveillance
    o 3ème niveau = Deux critères : suspicion d’ISO Forte. Aucun retour au dossier nécessaire par l’EOH avant validation de l’ISO par le chirurgien ou le médecin en charge de la surveillance.

La classification des patients selon les trois niveaux de suspicion d’ISO (combinaison des critères) devra être réalisée localement. Chaque établissement devra être dans  la capacité de pouvoir croiser les données informatiquement du PMSI et les données de microbiologie.
Pour les établissements n’ayant pas la capacité de croiser informatiquement les données PMSI et de microbiologie, un outil est actuellement en cours de développement pour les aider à obtenir la classification des patients selon les trois niveaux de suspicion d’ISO définis.
Si votre établissement a déjà mis en place une méthodologie performante et automatique pour la détection des ISO, il n’y a aucune contrainte de suivre la méthodologie proposée ci-dessus.

Deux niveaux de surveillance seront proposés :
    o Une surveillance simplifiée sans recueil de facteurs de risque ni comorbidités. Le recueil de ces données sera à effectuer uniquement pour les patients avec une ISO. Le nombre total d’interventions réalisées sera à préciser. Cette surveillance ne donnera lieu qu’à une estimation d’un taux d’incidence brut par spécialité chirurgicale et groupes d’interventions.
    o Une surveillance avec recueil des facteurs de risque, et des comorbidités (volet optionnel). Ce niveau de surveillance suppose que l’établissement à la capacité d’extraire automatiquement ces informations issues de différentes sources de données informatiques locales  (ex : PMSI, logiciel de microbiologie, logiciel de bloc, DPI, transmissions infirmières,…)  et de pouvoir les croiser entre-elles. Le recueil de ces données sera à effectuer pour l’ensemble des patients inclus dans la surveillance (c.à.d, ayant eu une ISO ou non).
NB : Afin de standardiser les bases de données, un travail de recodage sera à effectuer par les équipes avant l’importation des données de surveillance.

 

CONCERNANT LA PARTIE « PREVENTION »

Dès le 4 février 2020, vous pourrez découvrir sur la page SPICMI les documents relatifs à l’évaluation de la prise en charge préopératoire  des patients de chirurgie, ciblée sur les thématiques de préparation cutanée et antibioprophylaxie :
    o  Grille d’évaluation
    o Guide de l’auditeur
    o Guide méthodologique
    o Diaporamas

Cette démarche par observation est à envisager pour la 1ère année comme un état des lieux.

Une campagne nationale d’évaluation est lancée à partir de 2020 :
    o Recueil local des données jusqu’à fin juillet (observation dans les blocs)
    o Saisie des données jusqu’à fin septembre sur l’application informatique

Les établissements qui auront suivi ce calendrier pourront contribuer à l’analyse nationale effectuée chaque année et figureront comme contributeur dans le rapport national.
En dehors de ce calendrier, les établissements pourront utiliser librement l’outil à condition de ne pas le faire à cheval sur 2 années (le recueil local doit dans ce cas s’arrêter impérativement fin décembre).

Toute l’équipe SPICMI espère votre participation au programme. 

Inscriptions

Les inscriptions au programme SPICMI seront ouvertes à partir du 4 février 2020.

En 2020 soyez acteurs de la lutte contre l’antibiorésistance : participez aux surveillances SPARES !

En 2020 soyez acteurs de la lutte contre l’antibiorésistance : participez aux surveillances SPARES !

La mission SPARES vous propose de surveiller la consommation des antibiotiques et les résistances bactériennes grâce à un outil commun : ConsoRes.

La méthodologie de surveillance portant sur les données 2019 vient de paraître ! Les données sont à intégrer avant le 31 mars pour participer à la surveillance nationale. Toutes les informations sont accessibles sur les pages de la mission SPARES 

Une surveillance des résistances bactériennes adaptée aux nouveaux enjeux

Si la surveillance de la consommation des antibiotiques utilise l’outil Consores depuis au moins 2018, avec l’implication des pharmaciens, hygiénistes et référents antibiotiques, les microbiologistes sont moins nombreux à être familiarisés avec la nouvelle méthodologie de surveillance et l’outil ConsoRes. En effet, l’innovation majeure résultant de la mise en place de la mission SPARES porte sur la surveillance des résistances bactériennes.

Depuis l’an dernier, la méthodologie et l’outil permettent de répondre aux enjeux nationaux et internationaux avec trois avantages principaux :

  • le recueil d’informations sur la résistance de l’ensemble des espères bactériennes et des antibiotique, incluant évidemment les BMR / BHRe, ainsi que des bactéries (Entérobactérales, Pseudomonas, Acinetobacter, Entérocoques… ) ou antibiotiques d’intérêt ( résistance aux C3G, aux carbapénèmes, aux fluoroquinolones)
  • Un recueil tout au long de l’année
  • la possibilité d’intégration des données extraites de certains logiciels métier de bactériologie, sans nécessité de dédoublonnage de la part du microbiologiste. Une étape de vérification faisant appel à l’expertise du bactériologiste reste bien sûr nécessaire.

L’équipe SPARES est à l’écoute des microbiologistes pour les accompagner dans la réalisation de la surveillance.

Une analyse de la situation locale facilitée

Dès l’intégration (importation) des données dans l’outil ConsoRes, vous pouvez générer un rapport automatique, vous comparer avec des structures comparables. Les tableaux et graphiques proposés facilitent les présentations locales et les échanges pluri-professionnels pour, à partir de l’analyse de la situation locale, définir les axes de travail.

Une organisation locale pluridisciplinaire

Pour une utilisation optimale des données de surveillance, il est recommandé :

  • d’identifier un trinôme pharmacien-hygiéniste-microbiologiste, qui pourra colliger l’ensemble des données de surveillance, en lien avec le référent antibiotique, ainsi qu’un référent « établissement » pour l’outil Consores
  • d’analyser de façon pluridisciplinaire les données de résistance et de consommation d’antibiotiques pour mieux définir, en concertation, les pistes locales de lutte contre l’antibiorésistance et améliorer ainsi ensemble la sécurité de vos patients !

Pour en savoir plus :

Contact : 

SPIADI 2020, c’est parti !

SPIADI

En 2019, 1001 établissements de santé ont participé à la surveillance nationale SPIADI. Les résultats de cette campagne 2019 ont été présentés le 15 octobre aux 600 professionnels présents à la 1ière journée SPIADI. L’analyse de l’état des lieux précis des infections associées aux cathéters, aujourd’hui en France, a permis de définir les priorités d’action pour la 2ième année qui débute.

L’équipe en charge de la mission nationale SPIADI propose aux professionnels de tous les établissements de santé et de tous les secteurs de soins (le court séjour dont la réanimation, les services d’hémodialyse, le moyen et le long séjour, la psychiatrie, l’hospitalisation à domicile), de participer en réseau aux 3 volets de la stratégie de prévention des infections associées aux dispositifs invasifs : (1) la surveillance des infections pendant 3 mois, (2) la campagne d’observation des pratiques, et (3) la 2ième journée nationale.

Les trois priorités du programme 2020 sont les suivantes :

  1. pour le volet « surveillance », et afin de faciliter la mise en œuvre de la surveillance en réanimation, le protocole SPIADI évolue et propose une surveillance « unit-based » nommée Exp-ADI (à la place de REA Bact-ADI). Exp-ADI permet (a) la documentation des bactériémies associées aux cathéters et des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique, et (b) l’obtention de taux d’incidence /1000 J-cathéter ou /1000 J-ventilation sans que soit nécessaire le suivi des patients non infectés.

Les autres modalités (Bact-ADI+ et Inf ADI) sont actualisées sans modification majeure par rapport à 2019.

  1. pour le volet « observation des pratiques », le programme a 2 objectifs :
  • encourager les équipes à réaliser des observations de terrain concernant la pose des dispositifs et les manipulations des cathéters. Le programme proposé, nommé OBSERVA4, permet d’évaluer et de mieux comprendre les écarts entre pratiques et recommandations actuelles (en particulier concernant l’utilisation des antiseptiques), pour, in fine, déterminer les priorités en terme de formations futures;
  • sensibiliser les professionnels des services de réanimation au risque épidémique associé à la colonisation des points d’eau à proximité immédiate des patients par la mise en œuvre d’une enquête nommée SPIADI-sink;
  1. Pour le volet « formation », intensifier les efforts de formation concernant la gestion des CVPs qui sont impliqués dans 13% des bactériémies associées aux cathéters aujourd’hui. La 2ième journée nationale de la SPIADI se tiendra au palais des congrès de Tours le 13 octobre 2020. Comme en 2019, un appel à communication sera lancé afin que soient valorisées les expériences de terrain. Cette journée sera une caisse de résonnance pour l’ensemble des actions menées au 1er semestre 2020.

L’ensemble du programme 2020, ainsi que tous les outils nécessaires à la participation des établissements sont en ligne sur le site SPIADI.fr.

Pour l’équipe SPIADI, Nathalie van der Mee-Marquet.

 

Nouvelle alerte au Coronavirus

Suivez désormais l’alerte Coronavirus via la nouvelle page dédiée de notre site.

L’année 2020 démarre avec une alerte internationale avec un nouveau Coronavirus qui vient d’être identifié et appelé China 2019-nCoV par l’OMS. Fin 2019, sont apparus des cas de pneumopathies à Wuhan en Chine qui ont alerté les autorités sanitaires du pays et permis une réaction rapide. Au 14 janvier 2020, 41 cas ont été identifiés et 687 contacts sont suivis. Six patients étaient dans un état grave encore mais aucun décès n’a été constaté. L’origine est inconnue à ce jour, mais probablement animale avec une transmission à l’homme mais pas de transmission interhumaine identifiée d’emblée comme pour les deux épidémies précédentes à Coronavirus qu’ont été le SRAS en 2002 et le MERS CoV. Un premier cas importé a été identifié le 13 janvier 2020 en Thaïlande grâce à la procédure de détection des voyageurs fébriles à son aéroport d’arrivée à Bangkok. A ce stade l’OMS ne préconisait aucune restriction internationale en lien avec cet épisode en particulier pour les voyages.

Au soir du 20 janvier 2020 l’épidémie a pris un tournant nouveau et inquiétant avec l’annonce de la contamination de 15 professionnels de santé, possiblement lié à un seul patient source. La transmission interhumaine est donc désormais avérée à ce stade via des contacts rapprochés en milieu de soins et familial. Avec la célébration prochaine du nouvel an chinois et une diffusion du virus qui a atteint Pékin et se rapproche de Hong-Kong les clignotants sont donc au rouge. Le mercredi 22 janvier 2020 la ville de Wuhan a annoncé la fermeture temporaire des transports publics. Si les experts de l’OMS estiment que ces mesures sont appropriées pour contrôler rapidement l’épidémie, ils ont estimé, lors de leur réunion de crise  du 22 janvier, que les éléments ne sont pas encore suffisants pour proposer au Directeur général de l’OMS le passage au stade de l’urgence de santé publique de portée internationale.

Le bilan de l’épidémie est actualisé très régulièrement sur la page des CDC. La page Wikipédia en français assure aussi un suivi statistique pertinent de l’épisode. parmi les 17 décès recensés par les autorité chinoises au 23 janvier 2020, la plupart avait des pathologies sous-jacentes sévères (diabète, cirrhose, maladie coronarienne, BPCO…).

La Ministre de la Santé et le Directeur Général de la Santé ont tenu une conférence de presse sur le sujet le mardi 21 janvier 2020 au soir. Son contenu texte et vidéo est accessible via FranceTV. Un ensemble d’information est disponible sur la page Coronavirus du Ministère des Solidarités et de la Santé.

Au soir du vendredi 24 janvier 2020, la Ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé l’identification en France des deux premiers cas confirmés sur notre territoire, l’un à Bordeaux et l’autre à Paris. Après l’annonce du troisième cas importé en France le samedi 25 janvier 2020, le gouvernement français a mis en place une page d’information sur le nouveau Coronavirus pour le grand public.

Le mardi 29 janvier 2020, le Japon et l’Allemagne sont les deux premiers pays à identifier un cas secondaire autochtone acquis sur leur sol au contact d’une personne infectée en Chine.

En France une procédure de signalement et de gestion des cas est mise en place et tous les éléments sont disponibles, et mis à jour chaque fois que nécessaire sur le site de Santé Publique France.

En milieu de soins, comme pour tout virus respiratoire émergeant, les précautions contact et air sont à appliquer à ce stade pour les patients suspects. Le COREB met à disposition une page spécifique sur l’alerte avec sa  dernière procédure de prise en charge des patients de ce type travaillée avec la SF2H.

Voir la fiche COREB spécifique pour les soignants de première ligne diffusée le 22 janvier 2020.

La SF2H, en lien avec le COREB et la SPILF, a émis un avis sur les mesures de prévention du risque infectieux le 29 janvier 2020.

Pour la population générale, on ne peut que rappeler l’importance des gestes barrières et de l’hygiène respiratoire.

Suivre les informations OMS (En)

Suivre les informations ECDC (En)

Suivre les informations de Santé Canada (Fr)

Suivre l’actualité via le compte twitter Outbreak Observatory. 

5 Mai 2020, journée mondiale de l’hygiène des mains : participez à la campagne

Participer à la campagne

Pour la journée du 5 mai 2020 le Ministère de la Santé, Santé Publique France et la mission nationale d’appui transversal pour la prévention des infections associées aux soins (MATIS) proposent une campagne intitulée : « Les professionnels de santé s’engagent pour leurs patients et la prévention des infections associées aux soins ». 

Une mobilisation mondiale

Le 5 mai 2020, c’est l’occasion d’une mobilisation mondiale!

Pour en savoir plus sur les différentes campagnes, et les outils mis à disposition à cette occasion, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée . 

Sur les réseaux sociaux

N’hésitez pas à nous faire part de vos actions et initiatives au cours de cette semaine sur les réseaux sociaux avec le hashtag officiel de la mission :

#5Mai2020 

Le calendrier 2020 des 5 missions nationales IAS est paru !

Afin de vous aider à planifier vos activités 2020 nous vous proposons le calendrier annuel de planification de l’activité des 5 missions nationales de surveillance et de prévention des infections associées aux soins.

Vous y trouverez une lecture chronologique par activité (évaluation, surveillance ou autre) et une approche complémentaire par mission (MATIS, PRIMO ; SPARES, SPIAIDI et SPICMI).

Pour chaque projet vous avez à disposition l’adresse mail à contacter pour toute information complémentaire.

Contre les virus de l’hiver, apprenons les gestes barrières

L’Assurance maladie, en association avec Santé Publique France, a lancé le 6 décembre sa nouvelle campagne de promotion des gestes barrières qui vient s’associer à celle sur la vaccination antigrippale.

Le communiqué de presse de l’Assurance maladie vient expliquer l’importance du sujet et de ces gestes barrières. Communique_de_presse_Gestes_Barrieres_Vdef-1

Un spot vidéo très dynamique et parlant vient soutenir cette campagne avec un format court (30 secondes) et un format « long » de 1 minute concoctés par la dynamique agence de communication “Les Présidents“.

A relayer le plus possible car de l’adhésion de la population à ces gestes simples, dépendra la maitrise du risque infectieux épidémique hivernal avec ses nombreux bénéfices, dont le moindre recours aux antibiotiques.

Alors découvrez le spot !

https://www.youtube.com/watch?v=KSa3qAl5-M4

Etat d’avancement de la mission Spicmi : programme 2020

SPICMI

Nous souhaitons vous faire part de l’état d’avancement de la mission nationale SPICMI (Surveillance et prévention du risque infectieux en chirurgie et médecine interventionnelle). Le programme qui nous a été confié couvre les 5 années à venir et l’engagement de chaque établissement au programme consistera, à terme, à participer aux différentes actions de surveillance et de prévention proposées.
Pour 2020, il vous sera proposé, dès janvier, un nouvel outil de surveillance et un premier outil d’évaluation des pratiques. Pour vous permettre d’entrer de manière progressive dans ce programme la 1ère année, vous aurez la possibilité de commencer par l’un ou l’autre de ces volets. 

  • Concernant le volet surveillance :

Le système ISO-RAISIN sera remplacé par une approche semi-automatisée. Les modalités pratiques feront l’objet d’un protocole mis à disposition courant janvier après validation finale du Comité scientifique « Spicmi » réuni en décembre 2019. Le principe de cette surveillance repose sur une extraction et une analyse des données issues du système d’information hospitalier (SIH).

En pratique, il s’agira, pour chaque établissement volontaire engagé dans la démarche, d’utiliser les sources de données informatisées disponibles localement (PMSI, logiciel de microbiologie, éventuel dossier patient informatisé/DPI…) pour repérer des ISO suspectes via des critères de suspicion. Les données issues du PMSI nécessiteront une collaboration de l’EOH avec le DIM. Les interventions prioritaires surveillées seront sélectionnées à partir d’une liste préétablie d’interventions décrites dans le protocole, dans la continuité d’ISO-Raisin.

Deux modalités de surveillance seront proposées, au choix :
une surveillance globale à l’échelon du service ou de la spécialité (« Unit based ») sans inclusion des facteurs de risque,
une surveillance « Patient » (« Patient based ») avec inclusion des facteurs de risque.

Votre base PMSI sera à consulter en juin 2020. Cette consultation permettra de repérer :
1-les patients ayant été soumis aux interventions ciblées,
2-les éventuelles reprises/réhospitalisations de ces patients dans les 30 jours ou 90 jours (chirurgie avec implants) suivant leur intervention.

Les données du PMSI devront ensuite être croisées avec d’autres données disponibles (exemple : prélèvements microbiologiques). Un outil sera mis à disposition des établissements pour les aider à l’identification des patients associés à une suspicion d’ISO. Les suspicions seront ensuite à confirmer avec les équipes médico-chirurgicales concernées.
Une importation des données sélectionnées après confirmation des ISO sera à effectuer sur une plateforme dédiée au mois de novembre 2020 (e-plateforme Spicmi).

  • Concernant le volet prévention :

Une enquête va être proposée début décembre aux EOH sur le thème de la préparation cutanée de l’opéré (PCO) et de la désinfection chirurgicale des mains (DCF). Elle a pour but de faire un point sur la prise en compte des recommandations actuelles (protocoles et mise en place des mesures dans les secteurs de chirurgie).
Un nouvel outil d’évaluation sera proposé à partir de janvier 2020 pour un recueil national au cours du 1er semestre. Il permettra, dans la continuité des modules optionnels d’ISO-RAISIN, d’évaluer concomitamment et dans une approche « parcours patient », la préparation cutanée de l’opéré et l’antibioprophylaxie via une observation des pratiques. Les données recueillies seront à saisir sur un outil informatique dédié au niveau de la e-plateforme.
Concernant l’inscription :
Elle sera possible au mois de janvier 2020 pour les établissements souhaitant s’engager dans le programme SPICMI.

  • Calendrier prévisionnel :
    – Janvier 2020 : Inscription au programme
    – Fin janvier-fin juin 2020 : Prévention : audit national PCO-ATBP (phase de recueil)
    – Juin 2020 : Surveillance : extraction à partir du PMSI
    – Juin-octobre 2020 : Surveillance : repérage des ISO suspectes et validation des ISO
    – Fin septembre 2020 : Prévention : limite de saisie des données de l’audit
    – Fin novembre 2020 : Surveillance : limite d’importation des données

Restant à votre disposition,
L’équipe projet Spicmi