Antibiorésistance : découvrez l’escape game du CRAtb et CPias Bretagne

Les CRAtb et CPias Bretagne se sont associés pour créer un Escape Game, développé par la société Émeraude, sur la thématique de la prévention de l’antibiorésistance et sur la prévention du risque infectieux.

Ce jeu est gratuit. Il est destiné aux professionnels de santé médicaux et para-médicaux. 

Il s’agit d’un jeu d’ordinateur non compatible avec les téléphones portables. 

PRIMO: Surveillance des consommations de PHA en EHPAD 2020-2021

Le rapport de surveillance PRIMO des consommations de PHA en EHPAD (données 2021) est disponible sur le site de Santé Publique France. 

En résumé:

– 1 733 Ehpad français ont participé à l’étude.

– Le nombre médian estimé de FHA effectuées par jour de présence d’un résident était de 2,99 (intervalle interquartile : 2,05-4,08) en 2020 et de 2,42 (IQR: 1,62-3,31) en 2021.

– Une consommation de PHA significativement plus élevée était observée pour les Ehpad avec les caractéristiques suivantes : statut privé (médiane 2021 : 2,56 frictions vs 2,18 frictions pour les Ehpad à but non lucratif; p <0,01), présence d’une équipe interne de PCI (médiane 2021 : 2,46 vs 2,06 pour les autres; p <0,01) ; un correspondant en hygiène désigné dans la structure (médiane 2021 : 2,56 vs 2,12 pour les autres; p <0,01) ; et un GMP ≥ 780 (médiane 2021 : 2,70 vs 2,16 pour les Ehpad avec un GMP < 700).

L’évolution des consommations de PHA entre 2018 et 2021 sur une cohorte de 619 Ehpad ayant participé aux quatre années consécutives montrait

une augmentation significative de la médiane du nombre de frictions entre 2019 et 2020 (1,66 frictions en 2019 vs 3,19 frictions en 2020),

une diminution significative est observée entre 2020 et 2021, passant de 3,19 en 2020 à 2,57 en 2021 (p<0,01)

SPIADI – Lancement de la campagne 2023

La campagne 2023 de la SPIADI est lancé ! 

Les protocoles sont en ligne et les inscriptions sont ouvertes sur le site de la SPIADI. 

Pour que l’impact de vos actions soit le plus grand, nous vous encourageons à mettre en œuvre dans votre établissement :

  • la surveillance des infections associées aux dispositifs invasifs (à minima dans les services prioritaires, tels que les services de réanimation, d’onco-hématologie, d’hémodialyse et les services de médecine),
  • l’observation des pratiques (pose de cathéters, pose d’aiguille sur CCI ou manipulations des lignes, en priorité dans les services pour lesquels les taux d’incidence sont les plus élevés), et
  • des sessions de formation à destination des professionnels en charge de la pose des cathéters et de la manipulation des lignes.

Le programme SPIADI 2023 vous permettra d’obtenir les indicateurs d’impact de la Stratégie nationale 2022-2025 portant sur la surveillance et la prévention des infections liées à un cathéter.  

La 5ième journée nationale de la mission SPIADI aura lieu le 12 octobre 2023 au palais des congrès de Tours. Notez bien la date dès maintenant.

Ce sera l’occasion d’analyser et valoriser les nouveaux résultats et échanger sur les projets à mener pour progresser.

Rappel – Eva-Gex : en cours !

La mission SPARES vous adresse ses meilleurs vœux pour 2023 ! La nouvelle année commence bien car il y a déjà 170 établissements de santé inscrits à l’évaluation des pratiques de gestion des excreta : Eva-Gex.

Il est encore temps de les rejoindre et de vous inscrire !

Pour cela, sur la page Prévention de la mission SPARES vous trouverez et la méthodologie, et le lien vers l’application dédiée à la saisie.

Attention, la date limite de saisie des données est le 28 février 2023

Les inscrits seront prévenus très prochainement par mail lorsque les rapports seront disponibles.

Nous remercions par avance tout nouveau participant à cet audit national !

A très bientôt,

L’équipe prévention SPARES

Calendrier annuel 2023 – Partagez vos événements !

MATIS vous propose de renseigner vos événements annuels 2023 dans l’édition 2023 de son calendrier annuel qui se trouve sur la page Agendas. 

Si vous souhaitez renseigner un événement, merci d’utiliser le formulaire présent en bas de la page Agendas. 

Vous pouvez partager des événements annuels, même régionaux. 

Sobriété énergétique et risque infectieux

”Il faut de la mesure en toutes choses. ”  Horace

Et notamment en matière de sobriété énergétique vis à vis du risque infectieux. 

“Je baisse, j’éteins, je décale”  c’est le slogan de la campagne lancée par le gouvernement le 10 octobre dernier pour inciter les français à réduire leur consommation d’énergie.

Si ce plan de sobriété énergétique est nécessaire des points de vue écologique et économique, il l’est également d’un point de vue d’épargne de ressources, afin d’éviter des coupures électriques. Il convient néanmoins de rester prudent dans les établissements de santé et médico-sociaux et de ne pas le faire au détriment de la prévention de l’infection.

Le CPias Provence-Alpes-Côtes d’Azur vous propose ainsi un support récapitulatif des fausses bonnes idées en matière de sobriété énergétique vis-à-vis du risque infectieux, ainsi que des actions utiles.

Regardons ensemble ce qui nous est suggéré :

Eau chaude sanitaire et le risque légionnelle
Ventilation des blocs opératoires et risque d’infection du site opératoire
Traitement du linge et infections liées au linge
Cuisine et toxi-infections alimentaires
Chauffage et pathologies des voies respiratoires

Alors oui cette fin 2022 ce n’est pas Versailles (écrit-elle en éteignant sa lampe de bureau encore allumée à 11h), mais clairvoyance tout de même !

Très belles fêtes de fin d’année, tout en sobriété énergétiquement parlant, mais toutefois avec mesure.

Infections invasives à Streptocoque A : la vigilance est de mise

Depuis septembre 2022, il est observé en France une augmentation des cas d’infections non invasives à Streptocoque du Groupe A (SGA) (appelé également) Streptococcus pyogenes comme les scarlatines mais également des infections invasives, en particulier chez les enfants.  Cette recrudescence des cas d’infection invasive à streptocoque de groupe A (IISGA) est un phénomène partagé à l’échelle européenne. Le Royaume-Uni, l’Irlande, les Pays-Bas, la Suède rapportent également une augmentation du nombre de cas). Cette augmentation est particulièrement visible chez les enfants de moins de 10 ans. 

Pour rappel,  le  SGA est une bactérie strictement humaine qui se transmet par gouttelettes respiratoires et contacts directs (sécrétions nasales, lésions cutanées…). Il est le plus souvent responsable d’infections non invasives bénignes, telles que l’angine, l’impétigo et la scarlatine. 

Plus rarement, il est responsable d’infections invasives graves (infections cutanées nécrosantes, des infections puerpérales, des pneumopathies et pleuropneumopathies et des méningites) qui peuvent être associées à un syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS). Pour limiter les risques de transmission, il est conseillé d’adopter les mêmes gestes barrières utilisés contre les virus de l’hiver dont l’hygiène des mains et le port du masque en cas de symptômes d’infections respiratoires.

Le ministère et Santé publique France réalisent des actions d’information, d’investigation et de prévention pour les cas communautaires. Afin de prévenir d’éventuels cas associés aux soins, il est également demandé de renforcer l’application des mesures de préventions prévues dans le guide pour la prévention et l’investigation des infections hospitalières à Streptococcus pyogenes du CSHPF de 2006 et de signaler les cas nosocomiaux et l’envoi des souches au CNR des streptocoques.

Autres documents / informations utiles

Consommation d’antibiotiques et prévention de l’antibiorésistance en France en 2021

Santé publique France et ses partenaires publient les données annuelles de la consommation et de la résistance aux antibiotiques, ainsi que les pistes d’actions pour l’avenir dans une approche ‘une seule santé’ (One Health). 

Deux synthèses sont publiées concernant la consommation d’antibiotiques et la résistance bactérienne en établissements de santé (SPARES), ainsi qu’en soins de ville et en établissements pour personnes âgées dépendantes (PRIMO).

Ces résultats viennent en complément des données récentes concernant la consommation d’antibiotiques en secteur de ville sur la période 2011-2021.