La crise Covid avec la production additionnelle massive de déchets de soins, associés en particulier aux EPI, a montré la fragilité et les limites de notre approche de gestion des DASRI. Dans ce contexte les autorités nationales ont décidé d’accompagner l’évolution de cette filière avec en particulier la volonté de diminuer les flux inter-régionaux de ces déchets à risque.
Durant la crise Covid, différentes entreprises françaises ont exportés leur savoir-faire, en particulier en Chine, dans le domaine de la désinfection, du traitement d’air mais aussi de la banalisation des déchets.
Le plan de relance gouvernemental a attribué 274 millions d’euros supplémentaires pour la modernisation des centres de tri, le recyclage et la valorisation des déchets (pages 53 et 54). Cette somme comporte une ligne de 10 M€ sur la période 2021 –2022 pour le soutien à l’acquisition d’un banaliseur par un établissement de santé. Les investissements effectués dans ce cadre pourront être soutenus à hauteur de 45%.
L’ADEME vient donc d’ouvrir l’appel à projet que doivent compléter les structures intéressés et ce d’ici le 15 octobre prochain à 12 heures.
Une liste des procédés homologués avant le 1er janvier 2017 est disponible sur le site du Ministère de la santé.
En complément le CPIAS Occitanie a fait récemment une mise au point sur « Déchets d’activité de soins et risque infectieux » qui aborde le sujet de la banalisation.
Si ce type d’approche de la gestion des DASRI vous intéresse, et apparait coût/bénéfique dans votre contexte spécifique, c’est le moment de franchir le pas !