Contexte
Suite à un quick-audit observationnel sur les pratiques de nettoyage et de désinfection des sondes d’échographie endocavitaires, un groupe inter-CPias a rédigé un rapport. Ce quick audit avait pour objectif d’impulser une dynamique d’évaluation et d’amélioration des connaissances et pratiques liées aux sondes d’échographie endocavitaires (SEE). Il s’est déroulé sur une période de quatre mois, de septembre à décembre 2023, auprès des professionnels des établissements de santé ayant une activité de nettoyage-désinfection des SEE de manière régulière ou occasionnelle.
Le recueil des données a été réalisé à l’aide de trois fiches d’observation à remplir selon la méthode de désinfection observée (méthode par essuyage, par immersion ou par automate) et d’un questionnaire permettant d’identifier les freins à la mise en œuvre de pratiques conformes aux recommandations. Ces différentes fiches ont été renseignées par les équipes opérationnelles d’hygiène (EOH) puis saisies sur un outil en ligne.
Quelles perspectives ressortent des résultats observés ?
Cet audit a permis de recueillir 926 observations des pratiques professionnelles réalisées au sein de 106 établissements de santé répartis dans différentes régions de France. L’hétérogénéité des résultats de cette évaluation soulève des interrogations sur l’appropriation des recommandations relatives à la prévention du risque infectieux associé aux actes utilisant des sondes d’échographie endocavitaire, telles que définies dans le guide SF2H 2022 et les fiches SEE.
En parallèle de cet audit, des fiches d’information avaient été publiées et diffusées par l’inter CPias afin de fournir une aide aux professionnels dans les étapes de désinfection des sondes, et ce, quelle que soit la méthode utilisée. Les résultats de ce quick-audit observationnel ainsi que les réponses apportées au questionnaire sur les freins confirment le besoin urgent de repréciser les recommandations actuelles et de renforcer la formation des professionnels de santé actifs dans ce domaine.
Ces observations appellent donc à une réévaluation des pratiques et à une mise à jour des formations afin d’assurer une meilleure conformité et une réduction des risques infectieux liés à l’utilisation des sondes d’échographie endocavitaires.
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