L’HCSP a publié un avis relatif à l’aération, à la ventilation, à l’hygiène et à l’usage des locaux pour prévenir les risques infectieux en situation épidémique exceptionnelle.
Il s’agit d’une actualisation des recommandations de son avis du 28 avril 2021 en indiquant celles à réactiver en situation épidémique exceptionnelle.
Le responsable d’un établissement recevant du public (ERP) ou d’un local professionnel à pollution non spécifique doit s’assurer que le système de ventilation est fonctionnel et dimensionné pour atteindre une concentration en CO2 maximale de 800 ppm (plus 400 ppm par rapport à la concentration extérieure) en période d’occupation. Cela implique de vérifier que le système de ventilation peut atteindre un débit minimum de 50 m3/h/occupant, sans qu’il soit fait recours systématiquement au capteur CO2. Si l’augmentation des débits n’est pas possible ou insuffisante, la réduction de la jauge permettra d’atteindre cet objectif.
Dans le cas de virus émergents, ou en fonction de l’agent pathogène lors d’une épidémie, un taux de ventilation plus élevé peut-être nécessaire pour réduire la transmission de la maladie par aérosol.
Dans les ERP et locaux professionnels sans ventilation mécanique, ou dont la ventilation mécanique ne permet pas d’atteindre un débit de 50 m3/h/occupant, le HCSP recommande, la surveillance généralisée de la concentration en CO2 avec des capteurs fiables.
Les mesures d’hygiène, d’aération et de ventilation définies durant la crise Covid-19 sont réactivées et actualisées selon les recommandations de cet avis en cas de situation épidémique liée à une maladie infectieuse respiratoire dont le contrôle est jugé nécessaire.